Machiavel, homme d’état, diplomate et écrivain florentin (1469-1528) a parfois mauvaise réputation, surtout chez ceux qui, le connaissant mal, n’en gardent que l’image d’un apôtre de la perfidie, de l’hypocrisie et de la mauvaise foi. Nombre d’auteurs qui l’ont étudié de plus près découvrent que la pensée machiavélienne n’a pas grand-chose à voir avec un machiavélisme dépourvu de sens moral. On y trouve beaucoup d’idées utilisables pour comprendre le monde qui nous entoure, tel qu’il est dans sa réalité, voir aussi comment nous pouvons y prendre utilement notre place et développer efficacement nos possibilités d’action concrète, avec la prudence nécessaire, telle que Machiavel la comprend à la suite d’Aristote, un de ses maîtres à penser.
Le travailleur social, lui aussi, peut trouver auprès de lui un guide avisé lorsqu’il s’interroge sur les difficultés et les spécificités de sa posture professionnelle. Il y découvrira des ressources fort utiles non seulement pour les responsables ou les managers, mais aussi pour les intervenants dans leur pratique au quotidien. Étonnant… Détonnant !
Durant cette journée nous verrons comment nous approprier et utiliser ces découvertes. Nous nous appuierons principalement sur les écrits de Jean-François Malherbe, philosophe et éthicien.