Jocelyne Huguet Manoukian

Par Christiane Besson

Psychologue et psychanalyste, ethnologue,
chargée d’enseignement à l’Université Lumière à Lyon

 

Née à Lyon, Jocelyne Huguet Manoukian a poursuivi dans cette ville son cursus scolaire et universitaire qui l’a conduite à un DESS en psychologie clinique (1979) et à un DEA en ethnologie (1981). Depuis près de trente ans, elle partage son activité entre la recherche en ethnologie (tout au long des années 80), une pratique de psychologue (dès 1978), tant en institution ou en milieu ouvert qu’en privé, dans le cabinet qu’elle a ouvert dès 1997, une activité de supervision d’équipes (éducateurs, assistants sociaux, personnels des centres médico-sociaux), une activité de formatrice d’adultes dans un centre de formation continue dont elle a assumé la responsabilité pendant plusieurs années, et son enseignement à l’Université Lumière dès 1981 (anthropologie sociale, enthno-psychanalyse et psychanalyse, niveau licence et maîtrise).

Elle a participé à diverses recherches centrées sur la question du mal, de la maladie et du malheur dans nos sociétés contemporaines, ce qui l’a conduite à contribuer à diverses publications (voir ci-dessous), et à présenter de nombreuses conférences et contributions orales lors de congrès et d’assemblées diverses.

Elle collabore aux programmes de formation d’Améthyste depuis près de vingt ans.

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Éléments bibliographiques

 

Principales contributions écrites :

  • En collaboration avec B. MOUNIER : « Une recherche sur les événements de vie dans la pratique des médecins généralistes », in Le Monde Alpin et Rhodanien, 1986.
  • En collaboration avec A. JUILLARD : « Regards et perception du malheur, pour un essai d’étude ethnographique de la perception de la maladie », dans Étiologie et perception de la maladie dans les sociétés modernes et traditionnelles, L’Harmattan, Paris, 1987.
  • « Jalons pour une rencontre entre l’ethnologie, la psychologie et le travail social et éducatif », dans Micheline REY-VON ALLMEN (dir), Psychologie clinique et interrogations culturelles, L’Harmattan, Paris, 1993.
  • « Du sentiment de soi dans le rapport à l’autre, réflexions ethnopsychanalytiques », dans Travail Social, no 1, Montreux, 1993.
  • « Les institutions et la culture », in F.-P. BOURSIER, J. CADIÈRE, P. FUSTIER, P. PELÈGE et J. ROBIN : Des représentations dans les institutions sociales et médico-sociales, Scopédit, Paris, 2000, p. 46-55.
  • « Lieux d’enfermement, rituels, institutions : pour un aperçu topologique des lieux dits d’enfermement », in F.-P. BOURSIER, J. CADIÈRE, P. FUSTIER, P. PELÈGE et J. ROBIN : Des représentations dans les institutions sociales et médico-sociales, Scopédit, Paris, 2000, p. 73-77.
  • « L’entrée de l’enfant dans le dispositif de soins », in M. SASSOLAS (dir) Les portes du soin, Érès, Ramonville, 2002.
  • « J’ai Dieu comme garde du corps », in L’angoisse dans les structures cliniques, Cahiers de la clinique psychanalytique, Institut du champ freudien, Département de psychanalyse de Paris VIII, décembre 2003.
  • « Du déplacement de la tradition du père ? », in Moi j’appelle cela du printemps, les adolescents aujourd’hui, IVe Colloque du CIEN, Paris, 2006.
  • « La féminité du politique ? Considérations sur une utopie : l’autonomie individuelle », in P. BLANQUART, F.-P. BOURSIER, J. CADIÈRE, P. MERLE, P. MUNDLER, P. PELÈGE et J. ROBIN : Autonomie de l’individu : sens et représentation du politique, CCRA, Lyon, 2004, p. 58-74.
  • « Et si l’histoire avait pris le relais des mythes ? », in Demandes d’histoire et temps de l’urgence, CCRA, 2006.
  • « Les appareils du temps ou l’éloge de la fabrication du temps », in Demandes d’histoire et temps de l’urgence, CCRA, 2006, p. 191-201.
  • « Une pratique de soins précoces pour les enfants en situation de handicap » avec Monique Perrier-Genas, éditions érès, Toulouse 2016